Octobre 1958, en pleine guerre froide, des scientifiques yougoslaves sont gravement irradiés dans le cadre d’une mission tenue secrète. Ils sont soupçonnés de travailler à la fabrication d’une bombe nucléaire. Rapatriés en France, ils sont pris en charge par le professeur Mathé à l’Institut Curie. Une course contre la montre s’engage alors pour les sauver…
... de Dragan BJELOGRLIĆ,
Serbie, 5 juin 2024, 2h.
Le Figaro :
L’Affaire Vinca Curie met en lumière avec finesse un moment méconnu d’amitié franco-yougoslave en pleine guerre froide. Intense et poignant.
Le Journal du Dimanche :
Le réalisateur allie suspense et précision pour livrer un récit hautement symbolique, émouvant et bien incarné où les divergences idéologiques s’estompent au profit de l’humanisme.
À la veille de Noël, à Los Angeles, Sin-Dee, une jeune prostituée transsexuelle, récemment sortie de prison après une peine de 28 jours, apprend par sa meilleure amie que son souteneur et amant lui a été infidèle. Réagissant vivement, Sin-Dee part sans hésiter à sa poursuite à travers la ville. Dans sa quête, l'exubérante Sin-Dee sera confrontée à des situations rocambolesques et à des marginaux qui composent la sous-culture urbaine.
... de Sean BAKER,
USA, 2015, reprise 24 juillet 2024, 1h28.
Télérama :
Ça file, ça pulse, ça gueule. Les « fuck » et les « bitch » à gogo, les cris et les piaillements, le bruit assourdissant d'un Los Angeles à la lumière de mandarine, Sean Baker les saisit avec son iPhone 5 S. Ce qu'il perd probablement en élégance, il le gagne en rythme. Il colle au plus près de tous ses personnages.
L'Humanité :
L'ensemble est souvent drôle, cruel, corrosif comme certains Fassbinder, foutraque à la manière des premiers films de quartier d'Almodovar.
aVoir-aLire.com :
Tangerine tient en partie sa réputation à son procédé créatif : le film fut en effet entièrement conçu à l’aide de trois iPhones. D’un point de vue formel, l’usage du téléphone est assez indécelable en dehors de ses couleurs souvent très criardes et de quelques plans en mouvement assez intéressants. Par manque de budget ou par réelle ambition artistique, l’intention derrière ce choix importe peu tant il semble que la tenue générale du film aurait été la même avec des caméras de dernière génération. Avec sa musique techno et ses longues séquences de rue où Sean Baker filme ses deux héroïnes au plus près des visages et des corps, Tangerine cherche un certain réalisme en refusant le studio, pour privilégier le bitume de Los Angeles, personnage à part entière du film.