Cinéma Casino à      
AX-LES-THERMES

Les séances Ciné9 sont ouvertes à tout public

Cher·es spectatrices et spectateurs,

L’association loi 1901 Ciné 9 s’emploie à défendre et promouvoir le cinéma d’auteur et le cinéma Art et Essai dans les salles de cinéma de l’Ariège. Cette association est ouverte à tous·tes depuis sa création en 2005 et les adhérent·es sont un soutien essentiel à ce projet culturel.
Grâce à ces adhérent·es, ses spectatrices et spectateurs et ses différents soutiens, cette association peut mener à bien une ligne de programmation exigeante et une politique d’animation active : soirées débats avec réalisatrices, réalisateurs ou intervenant·es, ciné-concerts, mini festivals …
Nous avons plus que jamais besoin de vous pour continuer à faire vivre ce lieu d’échanges et de rencontres autour du cinéma.
Vous pouvez télécharger le bulletin 2025 ci-dessous ou l'obtenir au guichet de vos cinémas.

Et vous pouvez choisir d'effectuer le règlement par virement, ou bien par chèque ou espèces transmis par courrier postal ou remis à  l'association.

Il est rappelé que les projections et les animations sont ouvertes à tous·tes,adhérent·es ou non.

jeudi 20 novembre,  20 h 30

 Óscar Restrepo, poète en manque de reconnaissance, mène une existence solitaire marquée par les désillusions. Sa rencontre avec Yurlady, une adolescente d’un milieu populaire possédant un véritable talent d’écriture, va bouleverser le cours de sa vie. Il l’exhorte à se présenter à un concours national de poésie. Mais les choses ne se passent pas comme prévues… 

 

de Simón Mesa SOTO

Colombie, 29 octobre 2025, 2h00

 

avoir-alire.com :  

Le second long-métrage de Simón Mesa Soto a d’intéressant qu’il développe un récit peu habituel au cinéma, celui d’un dandy en mal de reconnaissance, qui tente de redonner goût à la poésie. Il n’y a rien d’intellectuel dans cette histoire, c’est d’abord l’histoire drôle et touchante d’un homme gauche, plutôt laid, qui peine à faire de sa vie un sujet de satisfaction. Oscar Restrepo n’a rien de baudelairien, ou de rimbaldien. C’est un être ordinaire, qui promène sa détresse du matin au soir, la remplissant régulièrement de plusieurs verres d’alcool.

Le récit pourrait paraître un peu désinvolte, eu égard à ce festival de poésie qui attire quelques passionnés un peu déconnectés. En réalité, le long métrage n’ignore pas les problématiques sociales qui traversent la Colombie avec une forte polarisation des classes sociales.

Un poète est un film rare, touchant, qui ne se prend pas au sérieux, tout en prenant soin de parfaire des portraits de personnages originaux qui ne sont jamais ridicules ou grotesques. Il y a au contraire dans l’écriture un véritablement attachement à rendre les protagonistes vivants, avec leurs défauts, leur caractère et leurs qualités, chacun s’illusionnant sur le bonheur de l’autre. Voilà pour nous un vrai coup de cœur de la sélection 2025 d’un Certain Regard. On rendra hommage particulièrement à la photographie et au cadrage, avec ces bords rongés de l’image comme si elle était sortie elle-même d’un livre de poésie et sa couleur qui respire quelque chose entre l’enchantement et la réalité.

Festivals

 

 

 

FRANCE : 

Festival de Cannes 2025 – Un Certain Regard : Prix du jury
Festival de Biarritz Amérique Latine – Prix d'interprétation : Ubeimar Rios

 

 

INTERNATIONAL :

Festival International de Munich 2025 (Allemagne) – Prix CineCoPro
Festival International New Horizons 2025 (Pologne) – Section découvertes 
Festival International de San Sebastian 2025 – Prix Horizontes Make & Mark Saria

troiscouleurs.fr :  

Simón Mesa Soto a le bon goût de déjouer toutes les attentes du sujet. Si Un Poeta est aussi une observation cruelle des inégalités sociales qui traversent la Colombie, avec un portrait au vitriol des classes bourgeoises blanches qui fantasment les difficultés des pauvres racisés, le film brille surtout par son comique farcesque bâti sur les rupture de ton, un sens très précis du montage et un acteur incroyable. Avec son corps malingre et son allure batracienne, Ubeimar Rios, instituteur au départ, parvient à teinter le pathétique évident d’Oscar tantôt de drôlerie, tantôt de mélancolie et lui ménager suffisamment de douceur pour qu’on ne se lasse jamais de le voir échouer. 

movierama.fr :  

Simón Mesa Soto continue d’explorer, avec sa caméra documentaire qui tremble et semble faire le point constamment, les milieux populaires et la place des femmes en Colombie. Une pépite brute, qui questionne surtout avec humour et tendresse les rêves de succès dans notre monde moderne.