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  TARASCON

Espace François Mitterrand à TARASCON

Les séances Ciné9 sont ouvertes à tout public

Cher·es spectatrices et spectateurs,

L’association loi 1901 Ciné 9 s’emploie à défendre et promouvoir le cinéma d’auteur et le cinéma Art et Essai dans les salles de cinéma de l’Ariège. Cette association est ouverte à tous·tes depuis sa création en 2005 et les adhérent·es sont un soutien essentiel à ce projet culturel.
Grâce à ces adhérent·es, ses spectatrices et spectateurs et ses différents soutiens, cette association peut mener à bien une ligne de programmation exigeante et une politique d’animation active : soirées débats avec réalisatrices, réalisateurs ou intervenant·es, ciné-concerts, mini festivals …
Nous avons plus que jamais besoin de vous pour continuer à faire vivre ce lieu d’échanges et de rencontres autour du cinéma.
Vous pouvez télécharger le bulletin 2025 ci-dessous ou l'obtenir au guichet de vos cinémas.

Et vous pouvez choisir d'effectuer le règlement par virement, ou bien par chèque ou espèces transmis par courrier postal ou remis à  l'association.

Il est rappelé que les projections et les animations sont ouvertes à tous·tes,adhérent·es ou non.

 

Nouveauté à Tarascon !

Avec la carte d'adhérent à Ciné9, vous pouvez bénéficier d'un tarif réduit à 5€ la place (au lieu de 7€)

pour tous les films projetés au cinéma de Tarascon.

 

dimanche 23 novembre  

Dans le cadre de cette journéeCiné9 et le Cinéma de Tarasconvous proposent 4 films dont une séance spéciale

11 h  

 Printemps 1945, sur l’île d’Amrum, au large de l'Allemagne. Dans les derniers jours de la guerre, Nanning, 12 ans, brave une mer dangereuse pour chasser les phoques, pêche de nuit et travaille à la ferme voisine pour aider sa mère à nourrir la famille. Lorsque la paix arrive enfin, de nouveaux conflits surgissent, et Nanning doit apprendre à tracer son propre chemin dans un monde bouleversé.

de Fatih  AKIN

Allemagne, 24 décembre 2025, 1h33

journalzebuline.fr :

A l’origine du film, le projet autobiographique de Hark Bohm, scénariste, réalisateur, acteur, hambourgeois, qui, né en 1939, a grandi sur l’île allemande d’Amrum, en Mer du Nord. Un projet contrarié par des ennuis de santé et repris par Fathi Akin, né à Hambourg dans une famille d’immigrés turcs. Le réalisateur de Head-On et In the Fade, y retrouve matière à explorer des thèmes qui lui sont chers : l’exil, la quête d’identité, les tensions entre histoire personnelle et histoire collective, incarnés par un personnage dont on épouse le regard.

 

 

Un parcours initiatique que le cinéaste décrit dans un quotidien austère et hostile, sans idéalisation, impliquant l’enfant dans la cruauté et la crudité du monde, du dépeçage d’un lapin à la mise à mort d’un phoque. Un apprentissage qui ôte toute innocence au héros, le blesse en lui donnant à affronter l’indifférence de sa mère aux sacrifices qu’il a consentis pour lui fournir la tartine de pain blanc tartinée de beurre et de miel dont elle rêvait. Et, comme épreuve ultime, lui fait ressentir la honte des Vaincus.

La bande son se fait discrète. Filtrés par le point de vue de Nanning, les personnages secondaires s’estompent gardant leurs vérités.

L’île, éminemment symbolique, offre, en lumière froide, ses horizontalités d’eaux, de sables et de champs, écrasées par un ciel qui pèse de plus en plus comme un couvercle. Belle et dangereuse, filmée en plans larges, avec ses marées traîtresses, ses terres mouvantes.

Restauration proposée par l'association L'ENTR'ACT
(Modalités pratiques précisées ultérieurement)

14 h  

 Une Année italienne

 Septembre 2007, Trieste. Fred, jeune Suédoise de dix-sept ans, arrive en ville et s’inscrit en terminale au lycée technique. Seule fille dans une classe entièrement masculine, elle se retrouve au centre de l’attention d’un trio inséparable.

de Laura SAMANI

Italie, 10 juin 2026, 1h42

Cineuropa :
Le film, qui s'ouvre sur un générique où les noms ont droit à une présentation exubérante et extrêmement colorée, a été tourné par Samani et sa cheffe opératrice Inès Tabarin comme une comédie juvénile, avec un angle et une sensibilité résolument féminines, qui puise dans le vécu des innombrables adolescentes qui ont grandi dans un univers dominé par les hommes. Le choix qu'il fait de la légèreté trahit forcément, et intentionnellement, le roman de Gianni Stuparich dont il a été tiré.

Prix du meilleur acteur :

Giacomo Covi pour "Une année italienne"

 

16 h  

COUTURES 

 À Paris, dans le tumulte de la Fashion Week, Maxine, une réalisatrice américaine apprend une nouvelle qui va bouleverser sa vie. Elle croise alors le chemin d’Ada, une jeune mannequin sud‐soudanaise ayant quitté son pays, et Angèle, une maquilleuse française aspirant à une autre vie. Entre ces trois femmes aux horizons pourtant si différents se tisse une solidarité insoupçonnée. Sous le vernis glamour se révèle une forme de révolte silencieuse : celle de femmes qui recousent, chacune à leur manière, les fils de leur propre histoire. 

de Alice WINOCOUR

France, U.S.A, 18 février 2026, 1h47

Cineuropa : 
Dès le titre, la réalisatrice française file à fond la métaphore de la couture, mais ça fonctionne : elle arrive à tisser un patchwork touchant à l’intérieur même de l’environnement frénétique qu'est la Fashion Week de Paris. L'événement n'est toutefois qu'une vitrine permettant de découvrir une galerie de personnages cosmopolites.

Coutures brille par ses moments les plus poétiques, ceux où il sert de véhicule au récit personnel et à l'onirique. 

Contrairement à ce qu’on aurait pu attendre, la réalisatrice ne s'intéresse pas ici à l'extrême brutalité de la Fashion Week à Paris : Coutures se mue peu à peu en une exploration de la connexion entre les personnes dans ses moments les plus humains, c'est-à-dire dans leurs moments de vulnérabilité, émotionnelle et physique.

18 h  

CE FILM fait l’objet d’une séance spéciale 70 ans de l’AFCAE en direct du cinéma le Panthéon (Paris).

 Proposé en avant-première à 16h, il est suivi d'une rencontre avec la réalisatrice Alice WINOCOUR.

Cette rencontre, animée par Guillaume Bachy, président de l’AFCAE, sera retransmise en direct à partirde 18h (prévoir 45mn d’échange).

Restauration proposée par l'association L'ENTR'ACT
(Modalités pratiques précisées ultérieurement)

20 h 30 

 Début des années 1980, dans le désert chilien. Lidia, 11 ans, grandit au sein d’une famille flamboyante qui a trouvé refuge dans un cabaret queer, aux abords d’une ville minière. Quand une mystérieuse maladie mortelle commence à se propager, une rumeur affirme qu’elle se transmettrait par un simple regard. La communauté devient rapidement la cible des peurs et fantasmes collectifs. Dans ce western moderne, Lidia défend les siens. 

de Diego CESPEDES  

Chili, 18 février 2026, 1h44

Cineuropa :
"Je vais te raconter ce que je sais et toi, tu vas l’imaginer." En faisant infuser son film à travers la quête d’explications et de vérité d’une pré-adolescente, Diego Céspedes invente son propre territoire de cinéma à mi-chemin entre le réalisme brut teinté de western et le surréalisme théâtral, le tout dans un décor naturel somptueux enveloppé dans une très belle musique signée Florencia di Concilio. Une esthétique qui fait tout le cachet d’un film dont la dimension allégorique n’est pas vraiment révolutionnaire, mais qui tient les promesses de son pari de "crossover" audacieux et d’hommage à l’esprit frondeur et aimant (en dépit des souffrances) d’une communauté soudée : "je pourrai être une pute, une voleuse, une menteuse, mais je ne serai jamais une déserteuse."