Cinéma LE REX à FOIX

Les séances Ciné9 sont ouvertes à tout public

 

Depuis le mois de juin 2024, Ciné9 a ouvert de nouveaux horizons à FOIX

en patenariat avec le cinéma Le REX.

 

Les séances ont lieu un vendredi par mois. 

 

Cher·es spectatrices et spectateurs,

L’association loi 1901 Ciné 9 s’emploie à défendre et promouvoir le cinéma d’auteur et le cinéma Art et Essai dans les salles de cinéma de l’Ariège. Cette association est ouverte à tous·tes depuis sa création en 2005 et les adhérent·es sont un soutien essentiel à ce projet culturel.
Grâce à ces adhérent·es, ses spectatrices et spectateurs et ses différents soutiens, cette association peut mener à bien une ligne de programmation exigeante et une politique d’animation active : soirées débats avec réalisatrices, réalisateurs ou intervenant·es, ciné-concerts, mini festivals …
Nous avons plus que jamais besoin de vous pour continuer à faire vivre ce lieu d’échanges et de rencontres autour du cinéma.
Vous pouvez télécharger le bulletin 2025 ci-dessous ou l'obtenir au guichet de vos cinémas.

Et vous pouvez choisir d'effectuer le règlement par virement, ou bien par chèque ou espèces transmis par courrier postal ou remis à  l'association.

Il est rappelé que les projections et les animations sont ouvertes à tous·tes,adhérent·es ou non.

vendredi 28 novembre,    20 h 30

    DOCUMENTAIRE

 Déni est le nouveau propriétaire d’un petit lopin de terre dans une vallée isolée en Géorgie, à la frontière de la Tchétchénie dont il est exilé depuis l’enfance. Il débarque là-bas et projette d’y construire une maison qui tranche drôlement avec les coutumes locales. Un fantasme qui ravive ses souvenirs et ceux de son clan déraciné qui pourtant ne rêve que d'une chose, le marier !

de Déni OUMAR PITSAEV

Géorgie, 22 octobre 2025, 1h49

Les Fiches du Cinéma :

À la fois protagoniste central et réalisateur, Déni Oumar Pitsaev crève l’écran dans une mise en scène épurée et audacieuse. D’un ton mi-grave mi-comique, entre grande Histoire et intimité, le cinéaste brosse un portrait complexe du peuple tchétchène en exil.

Le Monde :

Le frêle quadragénaire a quelque chose de meurtri dans le regard, et son sourire viendra souvent au secours de ses réponses évasives. Il nous émeut, et ce n’est pas le moindre charme de ce film caméléon, où l’essentiel des dialogues s’évapore dans les points de suspension, non sans humour, d’ailleurs. 

abusdecine.com :

Présenté à la Semaine de la critique, "Imago" est reparti du dernier Festival de Cannes avec le Prix French Touch de la Semaine de la Critique et le prix du meilleur documentaire (l’œil d’or). Suivant son metteur en scène dans un voyage dans son village natal, où il a hérité d’un terrain, le film est avant tout l’occasion de questionner le poids des traditions et des règles de vies en société. Car Déni Oumar Pitsaev vit aujourd’hui en France (sa façon de penser « est de l’Ouest »), loin de cette communauté tchétchène elle-même exilée, pour laquelle l’important est « la foi » et « les règles ». Créant initialement une certaine inquiétude de fond, au fil des rencontres (les jeunes gars se baignant habillés dans le canal, ou jouant au foot lui assènent : « ta caméra me vise »), on se demande quel va être le détail qui va rendre cet homme en apparence seul (même si les ramifications de sa famille deviennent vite évidentes), un possible indésirable.